Le corps peint, le corps nu
Enfin être entendues
Qu’il en fallut du courage, à Oksana
Et ses condisciples pour hurler, tout là-bas
Aux plaines d’Ukraine, à Kiev, à Odessa
Et même ailleurs, tout un mal-être sociétal.
Erigées et fières, flanquées d’un idéal
Reniant les idées d’un monde patriarcal,
A tout-va, les insurgées flinguaient les normes.
Quatre femmes combattant des uniformes,
Vaillantes et dans le froid, traquant les réformes,
Porteuses de slogans en couronnes de fleurs.
Oksana, tant d’engouement menant au malheur.
Dans tes mains d’artiste : une corde, et l’horreur.
Le corps peint, le corps nu
Restera ta vertu